Ce mercredi, je reprends la route. Après seulement quelques jours de repos, je m’apprête à poursuivre mon objectif afin de multiplier le nombre d’équipes locales de bénévoles – sur lesquelles nous nous appuierons pour relayer notre message avant les élections européennes – contournant ainsi les médias dominés par l’oligarchie qui nous réduisent au silence via un boycott permanent.
Voyager à travers la Grèce n’est pas facile. 80 % du pays est constitué de montagnes : atteindre n’importe quelle destination implique de parcourir des routes longues et tortueuses. Psychologiquement, ce n’est pas non plus facile, en particulier pour un grec de ma génération qui a grandi dans ce qui semblait être un État prospère, pour se rendre compte avec tristesse de la gestion catastrophique de notre économie et de son impact sur la population, combiné avec l’austérité brutale imposée par la Troïka.
Les grecs attendent désespérément qu’un changement survienne – c’était évident dans chacune des dizaines de rencontres auxquelles j’ai participé pour mettre sur pied des équipes locales. C’est pour cela que je continue : parce que j’ai entendu nombre de grecs demander qu’on leur rende leur dignité. Mais pour y parvenir, DiEM25 a dû m’aider financièrement, ce qui a occasionné une dépense de plus de 3.870 €. Frais d’essence (j’utilise ma propre voiture), de chambres d’hôtel, billets de bateau, nourriture, salles de réunion, dépliants, péages autoroutiers... les dépenses sont nombreuses.
Lorsque je me lancerai dans la troisième phase de ce périple ce mercredi 9 janvier, j’aurai à nouveau besoin d’un soutien financier – à hauteur d’au moins 2.650 €.
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